Guilde des Freres du Royaume Tellurique
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Le journal perdu ...

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Message  Calli Jeu 21 Avr - 14:16

Vous voyez votre ennemi laisser tomber un journal abimé sur lequel il manque des pages. En effet, il manque presque toutes les pages. Vous vous plongez dans la lecture des pages restantes tout en marchant.




Jour 0


Je me nomme Calli Sonia Algiea Liphalia. Je fête aujourd'hui mes dix-huit ans. C'est le jour du sacre, ma mère me lègue ses pouvoirs de prêtresse des Dieux. Ma peur s'accentue à chaque personne que je croise. Vabbi entier se presse dans le village. Je peux apercevoir les riches de ce monde, les pauvres restent aux portes du village. Ma mère et mon père semblent très fiers. Dans le ciel, j'observe la présence de nombreux vautours et aigles. Non loin de moi, deux enfants jouent en courant dans tous les sens. Tout le monde semble heureux, pourtant je recule au lieu d'entrer dans ce cercle de bonheur. Je me sens de trop. Se sentir de trop pour une cérémonie à mon honneur. Je ne ressens aucune joie en moi et mon estomac se tord à chaque personne que je croise.

La séance de convocation des esprits des Dieux commence. Ma mère appelle les divinités du monde par de grands gestes à l'aide d'un long bâton bleu auquel est accroché une énorme perle aux couleurs rouge incertaines. Ma tête tourne, mon corps vacille.
Je vois à présent les cinq Dieux devant moi. Grenth me pointe du doigt en se cachant le visage. Dwayna semble pensive et tourne autour de moi comme si je n'étais qu'un vulgaire pot des souks de Vabbi. La présence de Melandru fait apparaître des arbres tout autour du village. Je ne me préoccupe pas de Lyssa. Je sens une douleur dans mon ventre. Je ne vois plus droit. Je bascule.

Immédiatement, Balthazar me rattrape. Sa taille imposante m'intimide, et sa nature d'être divin me met mal à l'aise. Il m'aide à me remettre droite et Dwayna, d'un doigt posé sur mon front, annule mes vertiges comme si je n'avais jamais rien eu. Les spectateurs autour des Dieux reculent. Ma mère s'approche et me prend la main.

" N'aies pas peur. Ils deviendront tes plus grands alliés. Mais n'oublie pas, les Dieux ne suffisent pas à établir l'ordre du monde, c'est le peuple qui négocie la vie ou la mort de son monde. "

L'univers autour de moi s'assombrit et je plonge dans le noir.

____________________________________________________________

Jour 1


Le sol est dur et poussiéreux. Mes muscles refusent de se contracter, mais dans un effort surhumain, je plis mes bras et m'assieds. Mes yeux s'adaptent peu à peu à la lumière. Me voilà au milieu d'un désert. Je ne vois ni villages, ni animaux dans les parages. La soif me tiraille. Je suis abandonnée. Déjà les vautours tournent dans les airs. La chaleur déforment les plaines de sables. Je me lève mais trébuche sur le sol craquelé et me retrouve de nouveau à terre. Des larmes commencent à perler sur mes joues sèches.

Je marche pendant un quart de tour de soleil, soudain un rat du désert apparaît sous mes yeux. Il n'est pas coutume qu'ils se montrent. Le rat s'approche de moi, et grimpe le long de mon corps pour s'arrêter sur mon épaule gauche. Je l'observe de si près, ou plutôt, il m'observe. Il saute et se réceptionne sur le sol sec. Il m'approche de nouveau et tourne en rond autour de moi. Il devient alors mon seul espoir de survie car il sait où se nourrir et boire.

Le petit animal accepte ma présence. Je le suis et il me mène à un arbres. Cet arbre mort ne me sauvera pas. Le rat rentre dans l'arbre mort, j'aperçois alors que plusieurs rat des sables vivent dans cette tige morte. Je tombe par terre. L'eau ... me manque.

- "Une prêtresse ne doit pas se laisser abattre !!"

Je reconnais la voix de ma mère. Pourtant, aucune âme ne vit autour de moi à part ces rats stupides. Mon regard s'égare au loin... J'aperçois au loin une fumée épaisse fuir vers le ciel bleu. Dans un ultime effort, je me met à marcher, puis à courir. Je cours toujours plus vite, et le sol sous mes pas semblent disparaitre de plus en plus vite. Je me dois de voir se qui se passe la-bas. mes muscles grossissent, et ma peau se durcit sur tout le corps. Ma tête pèsent de plus en plus lourd mais elle ne me ralentit pas. Ma peau devient rouge vif. Je ne pense plus qu'a une chose : aller voir ce qui provoque cette fumée et aider si besoins il y a.

La fumée provient d'un village en feu ! Il s'agit de mon village ! J'arrive aux portes. Des morts gisent sur le sol, des hommes, des femmes, et des enfants. La rage s'empare de moi et étouffe ma conscience.

____________________________________________________________

Jour 8


L'air environnant est glacé. Le banc de bois sur lequel je m'assieds sent le froid. Les cailloux de la route m'incommode. Mais une prisonnière peut-elle se plaindre ? Je reprit connaissance hier. Un trou noir de sept jours subsiste dans ma mémoire. De lourdes chaines enlacent mes mains. Mes bras supportent nombres d'éraflures. Six jours durant, je demeure dans les brumes de l'inconscience mais depuis mon réveil, et à ma faim soudaine, les "gardiens" m'offrent de la nourriture et me délient les mains le temps de manger, et cela à chaque repas. L'avancée de la roulotte spacieuse me servant de prison se rythme aux chants de mes gardiens. Est-ce vraiment des gardiens ? Si je suis prisonnière... Au fur et à mesure de la journée, je reconnais l'uniforme des "Gardiens". On les nomme les gardes du Maréchal de Kournan. Une seule femme dans ce bataillon. Il fait nuit dehors. Un garde s'approche de moi.

- " Écarte toi démon ! "

- " Comment suis-je arrivée ici ? "

- " Par toi-même " * RIRE *

Je ne vois pas l'intérêt de lui répondre car j'ai l'intime conviction qu'il ne me dira rien qui m'aide. Je vois au dehors de la roulotte de grands bâtiments fortifiés. D'après mes lectures d'enfant, le palais où réside la Maréchal de guerre se positionne entre des tours d'observation militaires. Le même garde qui ne me répondait pas me demande de descendre après mon repas du soir. Des soldats m'entourent et leurs lances me touchent presque. Nous marchons alors en direction d'habitations. Arrivé là-bas, il me jette dans une cage acheté à un marchand. Me traitent ils comme un animal ?

" Nous n'avons plus qu'a déposer la cage près des Terres Isolées. Cette monstruosité doit périr. "

Quatre soldats encerclent la cage et la soulève. Mon poids ne semble ne pas les déranger le moins du monde. Je dois trouver un moyen de m'échapper, mais le sommeil a pour le moment le dessus sur moi et m'engloutit.

____________________________________________________________

""Lors de mes 16 ans, je me souviens m'être souvent demandé quel but je pouvais chercher à atteindre dans ma vie. Et sans savoir cela, j'ai un entière confiance en moi et mes proches.""

Jour 23


Je me demande que faire, maintenant que mon village entier a été détruit, que famille et amis ne reviendront plus jamais.

Le sable glisse entre mes pieds, la chaleur se pose sur chaque parcelle de mon corps et m'accable. Ces voiles dorés qui s'étendent devant moi depuis ma fuite semblent vouloir m'engloutir. Mes réserves s'amenuisent de jours en jours. Demain, la nourriture manquera. Les dieux abandonnent leur prêtresse de cette façons ? Ne suis-je pas assez bien pour eux !! L'or du désert continu à s'écouler entre mes jambes. Chaque enjambée me force à produire un énorme effort. Mes vêtements déchirés laissent le soleil taper mes épaules. Je voyage d'oasis en oasis pour ne jamais manquer d'eau, et la nourriture se trouve dans les cadavres du désert, s'il reste quelque chose d'eux. Les scorpions se laisse facilement attrapés, et leurs gout est délicieux. Mais je rêve de plats de viande avec énormément de fruit chaque nuit ... et le crépuscule tombe déjà, je dois m'arrêter au prochain oasis.

______________________________________________________________

En marchant, vous entendez un bruit de papier qui se déchire sous votre pied. Vous reculez et apercevez que plusieurs feuilles traînent dans les parages. L'écriture est la même que sur le journal.

Page perdue du jour 172



Je suis tombée sous le charme d'un homme de Kryte. Il s'appelle Okaria. Il est plus vieux que moi de plusieurs années, il est également plus sage. Hélas, je ne peux pas rester longtemps à ses cotés. Je ne veux pas le mettre en danger. Je compte me marier avec lui, et mettre au monde des enfants. Dwayna m'assure que mon choix est le bon, que cet homme permettra à ma famille de perdurer. J'imagine déjà ce que deviendront mes descendant : des Héros puissants et charmants. Mais j'ai autre chose à faire pour le moment.

_____________________________________________________________

Page perdue du jour 229



Je laisse derrière moi Okaria. Mais des nausées m'empêchent de voyager trop longtemps. Je prend le bateau. Le voyage risque d'être long. Ma sœur, Bridgess m'attend sur les quais de Keineng. J'ai peur de savoir ce que cache ces nausées. Que faire si mes craintes se concrétisent ? Okaria peut-être ...

_____________________________________________________________

Jour 275



Le soleil brille de mille feu. Des nuages timides tentent de passer devant lui, sans succès. Je suis couchée sur le dos, Okaria dort à ma droite. Je tiens dans mes bras le miracle de la vie. Les Dieux m'ont permis de pouvoir mettre un monde plus vite que la normal afin que je reprenne mon voyage. Bridgess me propose Emmy comme prénom pour mon enfant. Je trouve le prénom à mon goût. Emmy est vraiment petite. Je ne m'imaginais pas devenir mère avant mes quarante ans au moins. Les Dieux me parlent. Ils me souhaitent du bonheur, et me demande de confier l'enfant à Okaria. Dwayna assure que l'enfant restera en sécurité et qu'elle veillera sur lui. Je dois encore récupérer des forces. Ma sœur me soigne mais je saigne encore. Heureusement les Dieux me protègent.

[...]

La boule de feu se cache au loin sur l'horizon. Mon mari dort toujours, l'enfant s'est également endormie. Bridgess reste là, au coin du feu, à tourner la tête vers moi afin de s'assurer que tout va bien. Je veux me lever. Ma sœur met son bras autour de ma taille afin de m'aider à marcher. Ma vue n'est pas claire. Bridgess ouvre la bouche, comme si elle voulait parler, mais la referme.


- "Je me sens mieux Bridgess, arrête de t'en faire pour moi."

- "Que comptes tu faire une fois remise sur pied ?"

- "Voyager toujours plus loin, aider les passants. Je dois éponger ma faute du passé. Nos parents sont mort à cause de ma petite nature, et de mon impuissance."

- "Je t'aime Calli ... Tu n'es pas responsable ..."

- "Laisse moi. Je sais la vérité. Toi tu n'étais pas là. Tu ne sais rien."

______________________________________________________________

Jour 282


Je marche lentement sur le sol rocailleux. De timides rayons de lumière perce à travers les nuages noirs. Je laisse derrière moi ma sœur, mon homme et mon enfant. Je dois me rendre à Elona. Les rumeurs disent que le général de guerre Varesh a perdu la tête.Les lanciers du soleil souhaitent la résonner, mais il n'y arriveront pas. Je me dois de leur venir en aide. Ensemble, nous changerons les choses. Ma cousine qui se trouve à Cantha a réussi à faire s'allier Luxons et Kurzick contre le mal revenant : Shiro. Des Heros de la Tyrie ont vaincut la puissante liche et son armée. Je ne peux pour ma part rester en place alors que mon pays a besoins de moi.

" Non je ne m'intéresse pas à vous, j'ai uniquement foi en vous. Puissiez vous ne jamais me trahir pour la richesse, la gloire ou l'amour car la colère des Dieux vous écraserait. Je suis leur justice et votre sentence. " Telle furent mes derniers mots envers Okaria et ma sœur avant de partir. Encore maintenant, sur ce chemin sinueux que j'emprunte, je me demande pourquoi je leur ai dit ça. Le temps n'est plus aux regrets. Et je suis pourtant si désolée ...

Je marche toujours vers l'Arche du Lion. Je dois prendre le bateaux. J'approche peu à peu de ma destination. Au loin, j'aperçois déjà les grandes statues de l'Arche.

""Les pages suivantes montrent des bosses et des creux comme si de l'eau avait coulé dessus. ""


Dernière édition par Calli le Sam 29 Oct - 14:54, édité 1 fois
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Message  Calli Jeu 11 Aoû - 21:33

"Qu'est ce que le plus important ? La gloire ? La famille ? L'amour ? Non, le plus important c'est soi-même, car lorsqu'on se perd, tout est perdu."

Jour 7652


Varesh est tombée. La liche a perdu. Shiro n'est plus. Le grand destructeur a rapetissé.
Mais le mal sait prendre les forts. Ma peau flétrit, des rides apparaissent, mon toucher détruit et corrompt. Mon corps s'écrase sous la puissance de mes pouvoirs. je cherchais une solution, mais rien ne fonctionne. Le mal grandit en moi. Des fois, j'entends mon cœur s'arrêter des minutes entières. La peur me taraude. Je souffre de ce corps si frêle et magnifique auparavant où la honte de ce qu'il devient s'est installée.
Violet m'expliquait qu'un moyen existait pour renforcer mon corps. Je dois trouver un objet permettant d'aspirer le surplus de pouvoir. Les oubliés m'aidèrent mais ... J'ai peur. La faux donné par l'un d'eux aspire l'excès de puissance qui fatigue mon corps, mais j'utilise mieux ce pouvoir de par ce procédé. Sur une personne normale, ce genre d'objet venant du tourment peut le tuer. Je résiste mieux par la force de mon âme, mais pour combien de temps ? Je ne veux blesser personne. Mais je ne veux pas me perdre. Mes sœur me pleureraient.

Imiria et Selene ne s'aperçoivent de rien. Elles restent en binôme. Moi, je marche derrière. Ma fierté de prêtresse disparait. Je dois reprendre confiance en moi. J'arrêterai de penser aux autres avant moi. Mes jambes tremblent de cette nouvelle résolution.

Je caresse le tissu usé de ma robe de lancier du soleil. Le tissus s'effiloche entre mes longs doigts. Mes chausses laissent entrevoir mes pieds. Quant à ma capuche, je n'en ai plus. Mes longs cheveux blonds laissent place à de majestueux cheveux châtains. Personne ne m'aidera. Personne ne me consolera. Personne ne veut d'un monstre. Je suis la jeune fille blonde de Vabbi, la prêtresse majestueuse et adorée. Non, je suis un monstre.

*Le texte est illustré par l'image d'une jeune fille, nue, recroquevillée, tête dans les bras croisés sur ses genoux, les cheveux tombant sur son corps, d'une longueur qui les laisseraient toucher ses fesses si elle se tenait debout. Le dessin est propre, la fille semble plus réelle que jamais. Des larmes coulent sur ses fines jambes.*
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Message  Calli Ven 12 Aoû - 23:44

« La mort peut nous surprendre, même si notre puissance est terrible. »


Jour 9384

J’apprécie énormément les balades de bon matin. Je tache ainsi de prier les Dieux, peu après mon réveil, pour qu’ils continuent de croire en moi. Je me vide l’esprit, je me confesse et apaise mon âme de cette manière. Je me souviens d’une de ces matinées où la mort aurait pu m’atteindre.

Je me lavais et exceptionnellement, ma faux du tourment se trouvait bien loin, hors de la portée de mes bras. Je me savonnais le ventre avec vigueur lorsqu’un charr apparu sous mes yeux, tout droit sorti d’un buisson. Sa longue épée stagnait à quelque centimètre de ma tête. Je pensais ma dernière heure arrivée et maudissais les Dieux de cette mort stupide ! Mais la bête pencha la tête de côté et continua de détailler chaque partie de mon corps. Il fixait finalement ma poitrine que je m’empressais de cacher derrière mes mains. Mes poils se hérissaient de froid et je me sentais paralysée. Je réfléchissais vite à une astuce mais je n’en trouvais pas. Alors les mots sortirent par eux même de mes lèvres.

- « Vous n’avez pas honte de regarder une jeune femme dans son intimité la plus personnelle ?! »

Le journal perdu ... Img10

Le gros matou grommela comme toute réponse avant de se retourner et de râler.

- « Est-ce mieux Milady de cette façon ? »
- « Oui mais … et vous ? La peur que je vous attaque par derrière ne vous taraude pas ? »
- « Je sais qui vous êtes, rien que votre odeur me renseigne sur vous. Jamais vous n’attaqueriez par derrière. N’est-ce pas prêtresse ? » siffla t-il entre ses crocs.

J’acquiesçais à ce qu’il dit. Je partageais avec lui le comique de la situation, finit de me laver avant de m’entourer d’un fin linge de soie. Lorsqu’il se retournait vers moi, je remarquais que le charr rougissait. La situation le gênait.

- « Vous croyez possible qu’un charr trouve la plastique humaine attirante ? »
- « Je … euh … Comment dire … Vous êtes alléchante jeune humaine. » balbutia t-il.
- « Ah donc c’est pour me manger ? » lui répondis-je.
- « Non. Je vais vous expliquer : je charme une charr. J’en suis éperdument amoureux. Mais elle me jugea trop brute et me demanda d’aller voir une humaine pour recevoir de précieux conseils. Je me suis tout d’abord dirigé vers une fermière qui me dit de prendre un yak et de dégager tout de suite de sa vue. La deuxième femme exerçait le métier de bouchère, elle me coursa sur une dizaine de kilomètre pour me dépecer. La suivante, âgée de cinq ans, monta sur mon dos et m’arracha de nombreux poils ! Je me sentais humilié. » dit-il d’un ton dépressif en baissant ses oreilles.

Je riais de son histoire.

- « Je te donnerai mes conseils en échange de … »
- « Voilà qu’une humaine use plus de pouvoir que ma mère n’en possède sur moi et me tutoie… »
- « … de ton amitié. Appelles-moi Calli. »

Surprit de ma réponse, il essaya de sourire. Je le lui rendis en lui tendant la main. Mon tissu tomba alors sur le sol et il ferma les yeux en saisissant ma main pour la serrer. Je lâchais sa patte et me dépêchais de m’habiller.

- « Je me nomme Rrugir Dragmoot. »
- « Commence par t’excuser d’avoir bien profité de la vue !!»
- « Je … suis désolé ? » tenta t-il.
- « Plus de conviction !! »
- « Veuillez accepter mes plus sincère excuse femelle humaine. »
- « Laisse toi caresser maintenant. » exigeais-je.

Je tendais la main, me rapprochais de lui lorsqu’il me saisit par la taille, me posa sur son dos et se mit à gambader. Au moment où je compris le pourquoi de ces gestes, une flèche transperçait l’air en direction de mon dos. Avec sa queue, Rrugir attrapa la flèche et la brisa en deux dans sa course.
Une fois loin, je descendais de son dos, le toisa de haut en bas.

- « Tu m’évites la mort ? »
- « C’est pour mes conseils ! » grogna t-il en détournant le regard.
- « Tu n’en as pas besoin. Tu te débrouille bien mon grand. Tu protèges la femelle, la fais rire. Tu t’occupes d’elle, tu es l’hom … le charr parfait ! »
- « Tu le crois vraiment petite ? »

Je confirmais. Alors il approcha son museau de moi et se frotta à mon visage avant de partir. Je penchais la tête en le regardant partir, et je finis par déclarer d’un ton neutre : « Je voyais bien les charrs en avoir des plus grosses que les humains. M’enfin, l’erreur est humaine. »


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Message  Calli Dim 11 Sep - 19:17

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